Expositions
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2021 : 15 novembre au 10 janvier 2022 Maison Mistre, Marseille
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2022 : 10 octobre au 6 septembre, Agence Capifrance, Marseille
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2023 : 30 mai au 9 août Hôtel Sofitel Vieux Port Marseille
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2023 : 10 août au 15 septembre hôtel Radisson Blu, Marseille
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2024 : 1er janvier au 1er septembre, l'appart du Vieux-Port Marseille, 1 rue du Chantier
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2024 : 18 au 30 avril, galerie Aurore, Marseille
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2024 ; 17 au 30 juin, Vibrations d'Artistes, exposition collective Les DocksVillage, Marseille
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2024/25 : 5 décembre 24 au 9 janvier 2025, Labo Photo Rétine, rue d'Italie, Marseille
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Crique de la première exposition la "Balade de Notre Dame" sur le site globalmagazine.info
Marseille, dévoilée en filigrane par le jeu des surimpressions à l’ancienne (appareil photo moyen format et film argentique).
Remarquable journaliste, vieux limier du grand reportage et de la politique étrangère (on lui doit entres autres scoops, l’annonce du début de la première guerre du Golfe), Antoine Lazerges a toujours su travailler la distance entre les exigences de l’exercice journalistique et le tumulte des émotions personnelles.
Envoûté par la photographie - sous l’emprise d’un Hasselbald 500 C/M, appareil mythique que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître – Antoine Lazerges est devenu un artiste rare et discret de la photographie.
Du journalisme, il a conservé la réserve et le goût pour l’exploration des facettes d’un même sujet. Photographe, il s’éclipse (se voile ?) derrière ses surimpressions d’une ville, Marseille.
La surimpression à la prise de vue, sur film argentique, est une technique difficile à maîtriser et dont le rendu, pour qu’il franchisse l’anecdote, doit être savamment pensé en amont.
Avec cette exposition Antoine Lazerges touche à la signification littérale de la surimpression, la surdose émotive. Ses œuvres éclairent une perception de la ville où l’intime se révèle en graphisme. Où Notre-Dame-de-la-Garde, le Vieux-Port, le Mucem et l’Hôtel de ville sont passés aux filtres du pointillisme et du surréalisme. Une espièglerie qui permet à l’auteur d’éviter une double exposition des œuvres et de soi … tout en livrant à son insu une de ses pudeurs. La prégnance de la stature et de la statuaire de la Bonne mère dans la série exposée divulgue un code non écrit de lecture de la ville.
Un alphabet de son identité. Marseille ne peut désormais plus ignorer abriter un de ses auteurs.
Gilles Luneau
Photographe, journaliste, écrivain, Cinéaste
Rédacteur en chef de Globalmagazine.info