Serge Zal
Antoine Lazerges

Après plus de 50 ans de journalisme, (depuis 1964, radio, télé, presse écrite nationale et AFP autour de l'hémisphère nord) Antoine Lazerges a couvert l'information au quotidien et les conflits dans les Carpates (Bulgarie & Roumanie), au Caucase (Arménie, Nakitchivan, Azerbaïdjan) au Zagros (Turquie, Kurdistan, Irak du nord) et au Maghreb.

 

Il a réalisé son premier reportage photo pour un mariage avec un Brownie Flash en 1955. Il n'a jamais cessé de photographier avec des appareils argentiques dont les Zorky soviétiques copies des Leica qui ne gelaient pas au delà du cercle polaire épisodiquement pour l'AFP et l'agence Sygma. 

Il a repris en 1998 un Hasselblad 500C du même modèle que celui qui a été sur la lune et s'est mis à la multi exposition en surimpression avec deux prises ou trois sur un même négatif argentique sans post édition ni recadrage.

La découverte de l'ancien Mamiya C330 moyen format plus lourd lui a permis de travailler en 6x6 en noir et blanc avec pied sur des temps de pose plus longs et parallèlement en couleur avec un ancien Rollei 35SE en petit format 24x36.

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Cent ans après les surréalistes la multi exposition photographique revient à l'honneur. 

Les doubles et triples prises sur un même négatif argentique obligent le photographe à imaginer en amont ce que sera la représentation finale de son idée sans retour en arrière possible contrairement à la photo numérique.

Choisir le sujet et le cadrage, trouver ce qui fera le fond pour donner un sens artistique à la photo sans post édition; attendre une lumière différente pour une deuxième prise, voire trois, et prendre les clichés en jouant sur les angles et le diaphragme sans avancer la pellicule. La netteté de la dernière prise devrait donner du relief à l'image. 

Le résultat au développement n'est pas toujours ce que le photographe espérait mais souvent meilleur que ce qu'il craignait.

 

Faire confiance au hasard.

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